J’ai choisi de faire mon stage de M1 au musée Hébert à la Tronche (Département de l’Isère, près de Grenoble). Ce musée se situe dans la maison du peintre qui garde les traces du temps. On peut y découvrir la vie et les travaux de cet artiste du XIXe siècle ainsi que ceux de ses proches. Le musée Hébert valorise également des artistes contemporains à travers une programmation d’ expositions temporaires. En plus de mélanger les temporalités, le musée se situe sur le Domaine Hébert, labellisé Maisons des illustres et Jardin remarquable. Ce lieu de stage très riche m’a permis d’expérimenter différents aspects du monde culturel en un seul lieu.

J’ai participé activement à la vie du musée, notamment à la préparation de sa réouverture et au lancement d’une programmation culturelle à l’échelle départementale. Mes missions se divisent en trois axes : des missions de mises à jour liées à la réouverture des musées et à la prolongation de l’exposition temporaire, des missions liées à la programmation et à la médiation de deux expositions à la fois, et enfin des missions de communication.

De nouveaux supports d’aide à la visite (livrets de médiation et activités pour les enfants) ont dû être rapidement conçus du fait de la réouverture du musée, du retour de certaines œuvres et d’un changement muséographique de l’exposition de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875). Un ajustement des supports de communication, tels que le communiqué et le dossier de presse, a également dû être effectué.

Dans cet élan, il a fallu planifier et communiquer la programmation regroupant des visites guidées, des lectures, des concerts et des activités pédagogiques ou artistiques organisées dans le cadre d’événements (ex : Rendez-vous au jardin ou Journées du Patrimoine). L’ouverture de l’exposition temporaire, Mario Prassinos (1916-1985) : l’arbre qui ne cache pas la forêt, s’inscrit dans la programmation culturelle et artistique du Département de l’Isère, L’Appel de la forêt, sur l’année 2021 et 2022. Cette dernière m’a permis de faire des recherches, du démarchage et d’organiser des ateliers d’art plastique pour enfants. J’ai également pu, grâce à notre projet de simulation de M1 sur le handicap, rédiger une aide à la visite pour les personnes ayant un handicap mental et visuel.

Tous ces événements, nationaux, départementaux et propres au musée, m’ont donné beaucoup de travail en communication. Je me suis familiarisée avec différents outils de communication : les réseaux sociaux (Instagram et Facebook), site internet, Sendethic, Apidae et d’autres services nationaux. Durant ce stage, j’ai alimenté le site internet, créé des newsletters et fait vivre le musée sur les réseaux sociaux. En plus de cela, le Département de l’Isère a encouragé depuis le premier confinement ses 11 musées à être présents et à s’emparer davantage des outils numériques. J’ai donc entamé une réflexion et commencé un projet vidéo pour valoriser l’exposition sur Mario Prassinos dans le but de pouvoir reproduire cette trame pour d’autres expositions temporaires. 

Ainsi, ce stage, ce lieu et l’équipe du musée m’ont permis de rentrer activement et intimement dans la vie culturelle nationale et territoriale d’un musée public. En effet, la grande palette de mes missions et la petite équipe « multi-casquettes » m’ont permis de découvrir de nombreux aspects dans la gestion et l’organisation d’un musée. Cette expérience a été très enrichissante d’un point de vue professionnel et humain.


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