A la recherche d’un stage pour finir mon Master 2, je tente ma chance auprès de l’Inrap, guidée par ma passion pour l’archéologie. Voici comment je me suis retrouvée à assister durant 4 mois les chargé.es de communication de l’Inrap, Charlotte Gleize et Vincent Duménil pour le territoire “Midi-Méditerranée” (Corse, Occitanie, PACA).

 

 Qu’est-ce que l’Inrap ? 

L’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives est un établissement public national créé en 2002 et placé sous la double tutelle des ministères de la Culture, et de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. A l’échelle territoriale, l’Inrap se décline en un siège à Paris,  8 directions régionales et interrégionales et 42 centres de recherches. 

 

Quelles sont les missions de l’Inrap ?

 

Il réalise les diagnostics (sorte de “mini-fouilles”) en amont de travaux publics ou privés (ex : construction de parking, etc.) et des fouilles dites “préventives” prescrites par la région. Ces opérations “préventives” sont aussi dites d’“urgence”: il faut réaliser sur une durée écourtée toutes les opérations de prélèvement pour sauvegarder ce patrimoine et permettre le démarrage des projets d’aménagements. L’Inrap a aussi une mission de valorisation et de diffusion culturelle, et c’est là qu’interviennent Charlotte Gleize et Vincent Duménil en Corse, Occitanie et PACA.

 

J’ai participé à l’organisation des Journées Européennes de l’Archéologie (JEA/JNA). Les JEA ont pour objectif de permettre aux publics de découvrir les enjeux, la méthode et les résultats de l’archéologie. L’événement 2020, baptisé #Archeorama, s’est déroulé en ligne et a abattu plusieurs obstacles grâce au numérique : les frontières des pays européens et les murs de notre confinement. Sur le site, les acteurs et musées ont proposé une large offre numérique : vidéos et reportages, podcasts, visites virtuelles, jeux en ligne, collections numériques, lives d’archéologues, restitutions en 3D etc. De notre côté, nons géré la communication de la programmation nationale et régionale en directe depuis Twitter. Au final, 29 pays ont participé à ces premières JEA ! Il y a eu 796 initiatives dont 394 en France et 402 dans le reste de l’Europe… C’était très riche. 

Depuis, j’assiste mes tuteurs à la préparation et la programmation des Journées Européennes du Patrimoine (19 et 20/09) et de la Fête de la Science (2 au 12/10) – Save the dates ! En parallèle, je participe à la valorisation des chantiers de fouilles préventives : organisation de visite presse, rédaction d’actualités pour le site internet, communication sur les réseaux, etc. Mon seul regret est que je n’aurais pas pu organiser une journée portes ouvertes de chantier de fouille (fichu Covid19). On vous y ouvre les portes d’un chantier pour vous présenter les découvertes, les méthodes du préventif, et l’Inrap. 

Actuellement, je travaille à l’élaboration d’un atelier sur l’alimentation, du Néolithique jusqu’à nos jours. Je ne peux pas vous en dire plus, j’y travaille encore… Mon objectif est de penser et réaliser pour eux un outils qu’ils sauront manier à l’occasion d’évènements pour le grand public… Si vous êtes curieuses.eux, je vous invite à réserver votre weekend du 19 et 20 juin 2021 : peut-être que vous pourrez tester cet outils avec des archéologues de l’Inrap !

Fouille de Capendu - Monument funéraire du Bronze © Emeline Ballesteros

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