Les médiations écrites de l’art contemporain, un sujet de questionnement riche et sujet de mon mémoire de recherche qui m’a fait pousser les portes d’établissements d’art contemporain à la recherche d’un stage. C’est donc motivée par mes propres questionnements et dans l’envie de découvrir ce milieu, qui m’est alors (presque) inconnu, que je me tourne vers la Villa Arson à Nice. Perchée sur les collines de la ville, ce lieu emblématique et polyvalent rassemble une école nationale d’art, un centre d’art contemporain, une résidence d’artistes et une médiathèque spécialisée en art contemporain. D’abord inaugurée dans les années 1960 par André Malraux en tant qu’école d’Arts décoratifs, la Villa Arson se transforme, au gré du courant tourné vers l’art contemporain impulsé par Jack Lang, pour devenir l’espace de création et de diffusion qu’elle est aujourd’hui. L’ établissement, classé architecture remarquable du XXème siècle, ouvre également ses portes aux publics pour présenter des expositions temporaires d’art contemporain.

En tant que médiatrice du centre d’art, je suis sous la tutelle de Christelle Alin, chargée des publics. Mes missions consistent donc à faire découvrir le lieu et les expositions aux visiteurs à travers des visites guidées et différents événements organisés in situ. Être stagiaire en médiation c’est aussi concevoir et animer des ateliers jeunes publics. En effet, la Villa Arson accueille régulièrement des classes de primaire et de collège et il s’agit de leur offrir une expérience adaptée. La prise en charge et l’accompagnement des jeunes publics vise avant tout à éveiller leur intérêt et leur réflexion. J’accompagne donc les classes d’élèves dans des ateliers « Commentaire d’œuvre » où l’objectif est de leur faire avoir une approche descriptive puis interprétative libre. L’animation d’autres ateliers tels que « Découverte des métiers artistiques » alliant théorie et pratique, ou encore des journées plus ludiques dans les espaces extérieurs de la Villa (ses jardins et terrasses) font également partie de mes responsabilités. Puis arrive la fin des expositions Tainted Love Club Edit et dérobées, je consacre donc deux semaines de mon stage à la préparation de la future exposition de la grande galerie. J’accompagne les différentes équipes afin de documenter et de concevoir des dispositifs de médiations idoines ainsi que des supports de communication.

Cette expérience m’a permis d’entrevoir avec plus de précision les processus de médiation dans l’art contemporain et, par-là, de cerner de manière plus approfondie les enjeux qui en découlent. Je tiens également à souligner les bénéfices de ce stage, le cadre magnifique et le lieu, véritable foyer de création et d’effervescence artistique, qui m’ont amené à découvrir un aspect finalement trop éloigné de la médiation, celui de la création contemporaine.

Je tiens donc à remercier toute l’équipe du service des publics et notamment Christelle Alin et Silvi Sarkissyan pour la confiance qu’elles m’ont accordée, mais également Sylvain Lizon, directeur de la Villa Arson, et l’ensemble des étudiants pour leur accueil et le partage.


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