Julia Bonneau à la Maison Jean Cocteau ©Muséocom – Julia Bonneau

Depuis un mois, je suis en stage à la Maison Jean Cocteau, à Milly la Forêt.

Pour mon mémoire, je réalise des recherches sur les maisons d’écrivain, c’est-à-dire les maisons dans lesquelles des écrivains ont vécu et qui deviennent après leur mort des musées valorisant leur patrimoine littéraire. Les recherches effectuées jusqu’alors m’avaient permis de construire une définition des maisons d’écrivain que je pensais caractérisées par une authenticité sacrée.

Dès les premiers jours, la vie au sein de la Maison Jean Cocteau a bousculé ma définition. Certes, une maison d’écrivain est habitée par l’esprit de son ancien habitant (chaque jour en traversant le salon de Jean Cocteau, j’espère y apercevoir son fantôme) mais la Maison Jean Cocteau est avant tout un musée qui doit être rentable. L’équipe du musée s’efforce alors de diversifier l’offre culturelle de la maison.

 

Je croise dans la maison d’écrivain une variété de personnages : des élèves de collège, Orphée, une plasticienne en résidence d’artiste, Pierre Bergé (mécène du musée), des graphistes…

Ainsi, même si je suis responsable de la conception d’un atelier pédagogique pour les scolaires, je découvre en parallèle une variété de missions (conception et réalisation de visites guidées, organisation et suivi d’une résidence d’artiste, conception d’une identité graphique du musée, conception d’exposition…).

A mi-parcours du stage je suis séduite et motivée par la variété des missions d’une maison d’écrivain et toujours autant ébahie de fouler le même sol que Jean Cocteau.


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