Le mardi 16 janvier, la jeune équipe Muséocom arrive dans le troisième arrondissement de Marseille pour y découvrir un lieu hors du commun : la Friche Belle de Mai. Accompagnés par Marine Tesseyre, nous découvrons les secrets de cet immense ensemble architectural de 45 000 m².

© Marine Tesseyre

La visite commence dans le Cour Jobin, un terrain de jeu (playground) ouvert sur la ville, où se retrouvent volontiers les jeunes habitants du quartier. La médiatrice nous expose alors le contexte. Dans les années 1960, cet emplacement était occupé par une manufacture de tabac qui employait plus de mille salariés, principalement des femmes issues de l’immigration. L’usine ferme ses portes en 1990. Un projet de réhabilitation est alors mis en œuvre par la ville de Marseille et différentes personnalités du monde de la culture. Les administrateurs du lieu ont à cœur de mêler dimensions culturelles et urbaines. Des éducateurs spécialisés sont d’ailleurs recrutés afin d’inviter les utilisateurs du playground, à devenir les visiteurs des espaces aménagés derrière les murs de l’ancienne usine.

Marine Tesseyre nous accueille ensuite dans la Tour Panorama afin de gagner la Plateforme. Il s’agit du bureau des médiateurs. Elle nous fait part de toutes les actions conçues et menées en direction des jeunes publics : la Maison pour tous à destination des adolescents, la Maison du Vallon pour les enfants… Tous les publics sont pris en considération.

La médiatrice nous entraîne ensuite dans les espaces d’expositions, situés quelques étages plus haut. Nous cheminons alors librement entre les cimaises. Ces dernières sont habillées de photographies prises par de jeunes photographes algériens, regroupées sous le titre « Ikbal, arrivées ».

La visite se poursuit sur le toit terrasse, devant une fresque réalisée par Remed. Nous pouvons observer les différents bâtiments que l’on peut apercevoir depuis cet emplacement privilégié. Nous prenons alors la mesure de ce lieu fédérateur d’innombrables initiatives artistiques et sociales.

© Juliette Mahut

Notre matinée s’achève sur la Place des quais. Face aux trains qui défilent, le paysagiste David Onatzky a conçu « une friche dans la friche »…

Cette visite itinérante et poétique nous a entraîné dans un bel espace, où tous les rêves semblent pouvoir se réaliser.

Les divers projets qui poussent dans cette friche, ont nourris notre imagination et notre détermination à poursuivre notre engagement dans le domaine culturel.

Ce projet illustre parfaitement l’idée que la culture est essentielle pour nous épanouir et nous unir. Il nous prouve également que de nombreuses choses restent à imaginer et à réaliser dans le domaine de la médiation.


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