Le jeudi 17 janvier 2019 s’est déroulée la quatrième journée des rencontres professionnelles. Autour du thème “Culture et Numérique” Muséocom a ainsi eu le plaisir d’accueillir en matinée Pauline Metton, directrice de la Fruitière numérique de Lourmarin.

Pauline Metton, Directrice de la Fruitière numérique.
© Florence Boyer

Pauline Metton nous a présenté la Fruitière numérique, étonnante structure qu’elle qualifie de tiers-lieu (un lieu qui n’est ni le domicile, ni l’espace de travail) et qui propose des services divers dans le but de mélanger les publics. L’espace de la Fruitière se situe ainsi dans un tout petit village du Vaucluse, Lourmarin, dans une ancienne coopérative fruitière. Devenue une friche, la mairie de Lourmarin achète le lieu en 2011 et se lance dans l’aventure de la Fruitière numérique pour que les habitants puissent se réapproprier les lieux. La directrice de l’institution nous définit la Fruitière comme un “espace numérique multi-usage” qui a pour but d’animer et de promouvoir la Fruitière et le numérique, de former et d’accompagner, de conseiller et enfin de créer.

Dans les 3000m2 d’espace, Pauline Metton nous dit recevoir des publics très variés : des étudiants, des collectivités territoriales, des artisans, des entrepreneurs, ou encore des entreprises; et proposer des services divers, par exemple, un laboratoire de création numérique où des machines sont mises à disposition de tout le monde (imprimante 3D, découpe laser, fraiseuse numérique, Kinect, outils de réalité virtuelle). La Fruitière travaille aussi avec les artisans, pour sensibiliser à l’importance du geste et rassurer le public sur la machine qui, selon Pauline Metton, ne remplacera jamais l’homme. Un espace multimédia est aussi en libre-accès pour aider à remédier à l’illectronisme qui peut être très présent dans les territoires reculés. Dans cet espace, des cours d’informatique sont proposés pour aider à l’e-inclusion, faire des démarches administratives, du traitement de texte, etc.

Pauline Metton nous a plusieurs fois précisé que le but premier de la Fruitière numérique est de créer du lien, du maillage sur le territoire et donc que c’est un lieu de vie avant tout, où les publics et les univers se croisent. Par exemple, dans le grand hall de la Fruitière, des expositions d’œuvres d’art numérique ont souvent lieu, mêlant par exemple lors de l’événement Digit’art en octobre 2018, le street art et le numérique. La Fruitière numérique apparaît ainsi comme un lieu de création numérique mais pas seulement : c’est aussi un lieu de vie, d’entraide, de découvertes et de convivialité, un appel au collectif et au partage.

La Jeune agence remercie Pauline Metton de nous avoir fait découvrir ce lieu d’exception et d’avoir partagé avec nous son expérience.

Actualités :

  • Ateliers d’informatique tous les mardis matins ;
  • Café des sciences avec des conférences et des débats autour du numérique une fois par mois ;
  • Deuxième édition du Salon “Carnet de voyage” du 12 au 14 avril 2019.

 

© Fruitère Numérique Lourmarin


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