• Nom / Prénom : Vladimir Cellié
  • Promotion : 2016 – 2017
  • Poste actuel : Médiateur culturel en charge des relations publiques
  • Structure : MJC André Philip, pôle arts plastique et visuels
  • Ville : Torcy en Seine-et-Marne
©Vladimir Cellié.2023

1/En quelques lignes, pourrais-tu nous résumer ton parcours post bac ? 

J’ai fait une licence de médiation culturelle à Paris III, je suis originaire de la région parisienne et ça a  été l’occasion pour moi de faire un Erasmus en Italie. Ensuite, j’ai fait une maîtrise, donc un M1 Lettres et Langues entre Grenoble et Padou en Italie. Suite à cet Erasmus, j’avais vraiment envie de garder un lien avec l’Italie, mais il s’est avéré que la formation était très axée littérature et pas tant culture et patrimoine… J’ai donc décidé, en deuxième année de master, de me réorienter et c’est à ce moment que je suis arrivé à Avignon.

2/Aujourd’hui, que fais-tu dans la vie et quelles sont tes missions ? 

Mes missions concernent globalement tout ce qui est relation avec les publics. Comme c’est une petite structure c’est un poste assez polyvalent. Il va de l’accueil des publics à la communication.  Mes missions répondent aux besoins de la structure et aux compétences des autres membres de l’équipe. On s’adapte un peu. Il y a par exemple de la communication sur les réseaux sociaux, l’alimentation du site internet, la diffusion des supports matériels… Ensuite, les missions de médiation interviennent quand on a des expositions, lorsqu’on accueille des artistes en résidence. Ce n’est pas toute l’année, donc les missions de médiation restent ponctuelles mais je réalise par exemple des visites-ateliers. J’ai aussi fait des missions de mobilisation des publics, car c’était un enjeux de notre MJC. Avant que j’arrive, on touchait beaucoup les primaires et l’enjeu était de développer le public adolescent. C’est un gros enjeu de mon poste d’aller mobiliser les collégiens, ou les 13-16 ans sur des activités. Je monte des projets durant les vacances essentiellement, durant les week-ends, des sorties, des activités et je mobilise le réseau de partenaires ; les autres MJC de l’agglomération, d’autres associations, la mairie, ce genre d’acteurs. 

©Vladimir Cellié.2023

3/Quelles étaient tes fonctions dans la Jeune Agence Muséocom ? 

J’étais dans le pôle relations professionnelles. Ça m’intéressait dans le sens où c’était la chose dont j’avais le moins l’habitude. La communication j’en avais déjà fait un peu lors d’un stage ou lors d’expériences par le passé. J’hésitais entre le pôle pédagogique et les relations professionnelles. Mais en tout cas, je n’avais pas l’habitude d’aller démarcher des professionnels, participer à des événements professionnels, faire du réseau, faire une veille sur l’actualité professionnelle, tout ce genre de choses.

4/Quels étaient tes projets préférés et pourquoi ? 

Je me rappelle surtout des enquêtes de publics que j’ai faites. Il y en avait une qui était commanditée par le ministère de la culture, “À l’écoute des visiteurs”, qui était menée tous les deux ans et cette étude était confiée à Muséocom pour une certaine partie du territoire. Le questionnaire était fourni, on n’avait pas eu à le mettre en place mais on s’était déplacés du côté de Nice pour le faire passer dans les structures. La deuxième enquête de public que j’ai réalisée était au musée départemental Arles antique pour une exposition en particulier. Il s’agissait d’une enquête de public, mais pas uniquement. Il y avait aussi une partie analyse des comportements des visiteurs, des usages des outils qui avaient été mis en place. Il y avait à la fois de l’observation et de la mise en place du questionnaire avec les items à traiter et la passation du questionnaire. 

Et qu’est-ce qui t’a particulièrement plu dans ces projets ?  

Même si j’ai été présent dans la passation et non dans la conception de questionnaires, notamment à travers le projet “À l’écoute des visiteurs”, j’ai appris beaucoup de choses qui m’ont été très utiles pour mon travail de mémoire. Le fait de construire des outils et des questionnaires, le relationnel pour faire passer les questionnaires, c’était vraiment intéressant.

5/Qu’est-ce que Muséocom t’as apporté dans ta vie professionnelle et personnelle ? 

Même si je n’ai pas forcément refait d’enquête de public, ça me paraît quand même être un outil très intéressant et c’est quelque chose que je pourrais proposer à des structures qui en auraient besoin ou que moi j’aimerais bien mettre en place. Dans la médiation il y a un côté très humain et très relationnel que j’adore, et je trouve intéressant à un moment de passer plus du côté analyse, de collecter des données pour mieux connaître son public. C’est vraiment quelque chose que je pourrais aujourd’hui mettre en place et dont je me rends compte de l’intérêt.

Donc d’un point de vue professionnel, muséocom t’a apporté des connaissances en termes d’études de public et est-ce que ça t’a apporté quelque chose personnellement ? 

Un petit peu, cela reste mesuré car l’expérience Muséocom est courte, mais cette posture de professionnel et les relations professionnelles. Ça apporte une visibilité du côté du réseau professionnel !

6/En 3 mots, pourrais-tu résumer ton expérience au sein de Muséocom ? Pourquoi ces mots ? 

Je dirais déjà enquête, pour les missions que j’ai pu réaliser. Ensuite je dirais posture professionnelle. Puis je dirais groupe. Je sais qu’il y avait une forte cohésion de groupe !

7/As-tu découvert des métiers par le biais de Muséocom, des étapes d’un projet culturel que tu ne connaissais pas avant ? 

Ce n’était pas à 100% une découverte, car avant de commencer ma licence de médiation culturelle j’avais fait un an d’histoire et sociologie donc c’était des outils que je connaissais mais que je n’avais jamais mis en place. Donc la mise en place de ces outils à été une découverte.

Concernant les métiers, on avait eu des rencontres professionnelles où des professionnels venaient présenter leur métier, leur activité. Là encore ce n’était pas une découverte à 100%, mais j’ai quand même pu découvrir le quotidien de certaines professions.

8/As-tu des conseils à donner aux futurs membres de Muséocom qui passent par là ? 

J’ai plus particulièrement un conseil pour l’entrée dans la vie active ! Je ne sais pas trop où en est le marché de l’emploi aujourd’hui, mais à mon époque on était nombreux à passer par des services civiques avant de trouver un emploi. Si vous devez choisir un service civique, je pense qu’il ne faut vraiment pas le choisir à la légère, mais vraiment comme quelque chose qui va vous apporter. Il faut déjà que ce soit un domaine qui vous plaît et dans lequel vous vous voyez travailler par la suite. Je sais que l’objectif du service civique n’est pas de recruter des personnes très diplômées, mais c’est justement très formateur d’avoir des responsabilités et de se former en même temps à pas mal de choses pour pouvoir ensuite le réutiliser comme une réelle expérience. Comme c’est un service civique, d’un côté il y a moins de pression mais il peut y avoir de vraies missions et de vrais enjeux. Je pense que faire un service civique s’il n’y a pas cet apport derrière, ça ne sert pas à grand-chose… 

Je dirais aussi que si possible il faut accepter de partir sur un temps partiel. Ça peut être compliqué, mais je pense qu’il y a des postes dans des petites structures. Pour mon poste, au début j’ai été embauché sur un temps assez court, 21 heures par semaines puis petit à petit ça a augmenté. Ce genre de poste peut être très formateur et aussi agréable. Cela dépend des situations de chacun bien-sûr, mais je pense qu’il ne faut pas tout de suite écarter ce type de poste à temps partiel. 

Ensuite concernant Muséocom, je dirais qu’il s’y passe tellement de choses qu’il est possible de perdre de vue le fait de se projeter. Il ne faut pas oublier que tout ce que vous faites cette année est au service de votre projet. Il faut essayer de faire en sorte que Muséocom vous permette de faire des découvertes et de vous aider à préciser ce que vous voulez, à découvrir ce qui personnellement va vous intéresser après. 

Dans l’agence il peut rapidement y avoir un effet ou les étudiants se mettent au service de Muséocom, mais il ne faut pas oublier que Muséocom est aussi au service des étudiants pour justement se projeter et développer des compétences.

Interview réalisée par : Camille Michelet et Emma Pulze (étudiantes du M2 Médiations, Musées et Patrimoines), le 16 mars 2023 en visio-conférence.


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