Nom / Prénom : Mathilde Bertholet

Promotion : 2018 – 2019

Poste actuel : Assistante marketing 

Structures : National Wax Museum et Irish Rock n’ Roll Museum Experience

Ville : Dublin

©Mathilde Bertholet.2023

1/En quelques lignes, pourrais-tu nous résumer ton parcours post bac ? 

J’ai fait beaucoup d’années d’étude post-bac parce que j’ai mis du temps à trouver ce qui me plaisait. Comme tout le monde, je suis sortie de mon bac et je suis allée directement à l’université. L’université de droit où j’ai fait trois années qui ne m’ont pas servi à grand chose… Après ça, je suis entrée en BTS tourisme, ce qui m’a amené à en apprendre plus sur le tourisme culturel. Du coup j’ai fait une année d’histoire de l’art pour faire une transition, parce qu’on a besoin de prérequis pour l’université, pour ensuite entrer en licence professionnelle Métiers de l’exposition et technologie de l’information à Besançon puisque je suis originaire de Besançon. Par la suite, j’ai continué pour essayer d’aller plus loin dans le domaine, en faisant le master à Avignon.

D’accord et tu avais entendu parlé du master, comment tu l’as connu ? 

Oui j’en ai entendu parlé ! Il se trouve que je connais quelqu’un qui faisait partie des promotions avant moi et quand on cherche sur internet, le master fait partie des masters bien placés dans ce domaine.

Et quand tu t’es renseignée par rapport au master, est-ce que tu savais que Muséocom existait en deuxième années ? 

Oui je le savais et c’est l’une des grosses raisons qui m’a poussée à candidater !

2/Aujourd’hui, que fais-tu dans la vie et quelles sont tes missions ? 

Aujourd’hui je suis assistante marketing pour deux musées privés qui sont tenus par la même personne. Mes missions se placent dans le domaine de la communication, j’ai principalement des missions de community manager. Par exemple, je gère le compte Instagram des deux musées, le compte Tiktok et la page Facebook. Avec mon collègue qui est responsable marketing, on s’occupe du site internet, de faire les réunions et de développer des partenariats avec l’Office de tourisme, la ville ou d’autres musées. 

C’est assez complet finalement ! On a affaire à deux musées qui sont plutôt bien placés en termes d’attraction à faire à Dublin. Ils ont pas mal de visiteur·euses, même si ce n’est pas la première chose à faire quand on vient ici.

©Mathilde Bertholet.2023

Dès que tu as terminé le master, tu es directement allée à Dublin ? 

Non, je suis arrivée à Dublin début septembre 2022. Avant ça, j’ai travaillé au Château de Joux. C’est un château qui est a 10km de la frontière Suisse, à une heure d’où je viens et je faisais de la médiation et des visites guidées. C’était une petite équipe, donc je faisais beaucoup de choses. Par exemple, je m’occupais de la prospection commerciale, des partenaires, de la newsletter, etc.  L’avantage des petites structures, c’est que l’on a pas mal de choses à faire ! 

Après ça, avec mon compagnon, on a voulu élargir nos horizons et améliorer notre anglais. On était jamais parti à l’étranger pour vivre et travailler et c’est quelque chose que l’on a toujours voulu faire ! On a trouvé un programme qui s’appelle Erasmus + qui est la même chose qu’Erasmus, mais c’est un système fait pour les demandeur·euses d’emploi. Actuellement, je termine mon programme Erasmus + cette semaine et je suis employée pendant six mois encore pour faire la même chose que je fais.

3/Quelles étaient tes fonctions dans la Jeune Agence Muséocom ? 

J’étais présidente de Muséocom ! 

C’était un souhait dès le début ? 

Assez vite oui ! D’un côté c’était un désir de ma part et de l’autre, deux / trois personnes de la classe qui m’ont dit pourquoi pas le faire, donc j’y suis allée !

4/Quels étaient tes projets préférés et pourquoi ? 

Alors j’essaye d’y repenser… Quand je suis arrivée dans la Jeune Agence, je voulais beaucoup m’investir parce que j’étais très intéressée par la scénographie, la mise en place des expositions et la création. 

Ce qui m’a le plus marquée en termes de projet de création, c’est plus les projets où on m’a fait confiance. Celui qui me revient directement c’est le Café des sciences où on devait réaliser une étude de public. Et le point intéressant c’est que le commanditaire nous faisait confiance du début à la fin, il se reposait beaucoup sur nous. On a pu prendre des responsabilités et se sentir utiles pour elles·eux. On a tout fait de A à Z, il nous appelait pour connaître notre avis, il s’est vraiment reposé sur l’équipe et c’est quelque chose qui m’a marquée et qui m’a beaucoup aidée après.

Quand tu dis que vous avez tout fait de a à z, vous avez fait quoi ? 

C’était une étude de réception / de satisfaction vis-à-vis de l’événement. Une fois que le Café des sciences est passé, on demandait aux visiteur·euses ce qu’ils·elles en avaient pensé, ce qu’on devrait faire pour les autres années, etc. On a mis en place une stratégie pour savoir quelles questions poser, quand les poser et comment. Ensuite, on est allé sur place pour atteindre des quotas de réponses et par la suite les analyser pour écrire le rapport. 

©Mathilde Bertholet.2023

5/Qu’est-ce que Muséocom t’as apporté dans ta vie professionnelle et personnelle ? 

Professionnellement parlant, ça permet d’apprendre énormément sur le terrain et d’être en contact avec des professionnel·les. Quand on arrive sur le marché du travail, ça fait quand même la différence ! 

Personnellement, ça permet de savoir de quoi on est capable. En temps normal, c’est un peu difficile de savoir de quoi on est capable à la fin de nos études. 

Mais grâce à Muséocom, cette expérience nous permet de dire concrètement et de comprendre de quoi on est capable. Par exemple, avec le Café des sciences, je sais que je suis capable de mener un projet de ce type de A à Z. En termes de confiance en soi et de prise de responsabilité ça fait un bien fou et ça crée une transition un peu plus fluide entre la fin des études et le premier emploi

Oui, tu ne t’es pas sentie jetée dans la vie professionnelle. Tu avais déjà des bases que tu avais construitent grâce à Muséocom et tu savais quoi faire. 

C’est ça oui ! Alors évidemment, il y a toujours un petit vide de toute façon, mais oui ça crée une transition plus fluide et ça permet d’être sûre de soi et de ses compétences ! 

Et est-ce que Muséocom t’a permis d’avoir des contacts pour t’aider dans ta vie professionnelle ? 

Oui, c’est toujours une porte d’entrée ! Peu importe les années, je sais que si un jour j’ai besoin, je peux aller me plonger dans ce que j’ai gardé de Muséocom, dans les contacts qui sont de toute façon quelque chose de toujours utile. 

C’est aussi important de garder un lien avec notre promotion car ce sont potentiellement des futur·es collègues. Le master étant bien réputé, il y a des gens qui viennent d’un peu partout en France et ça permet de s’ouvrir géographiquement aussi. Pouvoir se dire qu’on a un contact un petit peu partout, c’est sympa !

6/En 3 mots, pourrais-tu résumer ton expérience au sein de Muséocom ? Pourquoi ces mots ? 

Équipe : parce que pour moi le cœur de Muséocom c’est de travailler en équipe. C’est justement d’apprendre à travailler sur un projet à plusieurs. L’intelligence collective c’est quelque chose dont vous allez avoir besoin parce que c’est très rare que dans un travail vous soyez seul à faire quelque chose. 

Responsabilité : prendre des responsabilités et se sentir capable de les prendre, ce qui est assez sympa pour la suite. 

Amusement : parce que malgré le fait qu’on soit des professionnel·les, on est très cadré pédagogiquement donc ça permet l’erreur. Ça permet de s’amuser sans trop se soucier des conséquences. C’est un espace de travail qui ne sera plus jamais possible une fois qu’on est véritablement en poste, donc c’est vraiment un moment où il faut essayer d’être créatif·ve, il faut penser à des choses completement folles, il faut s’amuser avant tout !  C’est vrai que c’est un espace de travail unique qu’on n’aura plus jamais. Que ce soit avant dans les études ou après dans le travail, c’est le moment de s’éclater ! 

7/As-tu découvert des métiers par le biais de Muséocom, des étapes d’un projet culturel que tu ne connaissais pas avant ? 

Des métiers pas forcément, mais des types de structures oui ! Quand on travaille avec des professionnel·les, surtout dans notre secteur, on se rend compte qu’il y a tous types de structure possibles et imaginables et que tout est possible avec un peu de volonté et du travail.

©Mathilde Bertholet.2023

8/As-tu des conseils à donner aux futurs membres de Muséocom qui passent par là ? 

Oui, venez ! C’est sympa ! Essayez de vous amuser le plus possible, le travail d’équipe c’est super et on en parle de façon élogieuse, mais travailler avec les gens ce n’est pas forcément facile à l’origine. 

Il faut prendre tout ce qu’il y a à prendre, parce que tout est bon pour la suite et quand on est dedans on ne se rend pas compte. C’est vraiment un espace de liberté qu’on ne retrouvera pas, donc il faut essayer de faire le meilleur avec ce que l’on a. Amusez-vous tout simplement !  

Interview réalisée par : Camille Michelet et Emma Pulze (étudiantes du M2 Médiations, Musées et Patrimoines), le 22 février 2023 en visio-conférence


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