Nom et prénom : Fanny Garnier

Promotion :  2017-2018

Intitulé du poste actuel :  Responsable du service des publics et chargée de la communication

Structure : Maison Alexandra David-Neel 

Ville : Digne-Les-Bains

En quelques lignes, peux-tu nous résumer ton parcours ? 

 

Après mon Bac S, j’ai candidaté à la licence Information-Communication à l’université d’Avignon avec pour objectif déjà, d’intégrer le master MCP !*
Durant toutes mes études, j’ai choisi en parallèle de travailler à l’Opéra d’Avignon afin de mettre un premier pied dans le secteur culturel, mais j’ai aussi intégré une association afin d’apprendre concrètement à gérer des projets, des budgets, l’administration, etc.
Une fois mon master en poche, je suis partie dans les Alpes de Haute Provence pour effectuer un service civique dans la médiation dans le service des musées de la ville de Digne où je travaille actuellement.

 

Quel poste occupes-tu actuellement et quelles sont tes missions ? Quest-ce que tu apprécies faire particulièrement ?

 

Actuellement, je suis chargée de communication et responsable du service des publics à la Maison Alexandra David-Neel. C’est un site un peu particulier, qui a rouvert ses portes en juin 2019, après 8 mois de travaux.
L’objectif était de restaurer et rénover la villa de l’écrivain (qui est inscrite avec le jardin à l’inventaire des Monuments Historiques) et de créer un musée dédié à sa vie et à son œuvre.
La conservatrice et directrice du service des musées ayant deux autres sites à gérer, elle ne peut être présente en continu à la Maison Alexandra David-Neel. Mon travail est donc de veiller à son bon fonctionnement au quotidien, que ça soit par la gestion de l’équipe, l’organisation des expositions et d’événements ou la veille des collections.

Personnellement, ce que j’adore, c’est la création et la mise en place des expositions ainsi que l’étude de nos collections. Depuis que je travaille, j’ai appris énormément de choses sur la gestion des œuvres et leur conservation préventive. C’est quelque chose qui me plaît énormément et qui, je trouve, manquait vraiment à notre master. En tout cas, vous êtes les bienvenu.e.s pour venir la découvrir !

 

Quel lien avais-tu avec Muséocom ? Quel.les missions et/ou projets tont le plus plu ?

J’étais membre du pôle relations professionnelles au sein de lagence. Mais, je dois avouer que je ne me souviens plus si javais une mission particulière ou non

J’avais également été cheffe de projet pour Musambule, une application permettant la valorisation de sites culturels auprès de conservateurs. Cela avait été très formateur de se retrouver devant toute une assemblée de professionnels pour leur expliquer le fonctionnement de cette application. Et ce qui est amusant, c’est que dans le cadre de mon travail, j’ai à nouveau rencontré le prestataire et nous préparons des projets ensemble ! 

 

Quest-ce que Muséocom ta apporté dans ta vie professionnelle ? Dans ta vie personnelle ?

 

Muséocom m’a permis de comprendre qu’avoir des contacts dans le milieu muséal, c’est vraiment primordial pour la suite. J’ai également dû apprendre à me présenter aux gens comme étant professionnelle de la culture, et cela m’a beaucoup aidé pour la suite. 

 

Aurais-tu une anecdote à nous raconter sur ton année au sein de la Jeune Agence ? Des conseils à nous donner en tant que membres actifs ?

 

Je n’ai pas d’anecdotes particulières sur l’année dans la Jeune Agence, si ce n’est le voyage à Paris pour participer au SITEM où j’avais pu tester pleins de dispositifs de médiation certains parfois très rigolos !
Surtout, prenez du temps pour vous et beaucoup de recul ! Et apprenez à croire en vous ! Je me rappelle que je me mettais beaucoup de pression durant ce master, mais ce qui compte, c’est comment vous allez utiliser vos expériences pour faire ce qu’il vous plaît. 

 

Selon toi, quels sont les avantages et inconvénients de Muséocom, et plus largement d’une Jeune Agence ? 

 

Alors, c’est à titre purement personnel. J’avais vraiment adoré travailler au sein de Muséocom. Pour commencer à observer comment se passe le monde de la culture, c’est top, et on reste protégé vu que l’on est étudiant. L’erreur reste donc totalement acceptable. A côté de ça, j’avais été dérangé par le fait de devoir effectuer des projets, mais que l’on ne nous donne pas les outils nécessaires. Et je trouve que cela donne de mauvaises habitudes pour la suite, car on s’investit plus que de raison. Sinon, je trouve que c’est très motivant pour la suite. Pour moi, ce côté concret est vraiment indispensable, sinon on serait resté bloqué dans la théorie et déconnecté de la réalité du monde du travail. 

 

 

Maison Alexandra David-Neel © Fanny Garnier

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