Cette année, je vous invite à me suivre au sein du CCO de Villeurbanne où j’effectue un service civique au service médiation.
Le Centre Culturel Œcuménique de Villeurbanne est un laboratoire d’innovation culturelle. Ce dernier héberge plusieurs associations ainsi que des résidences d’artistes. Ce tiers-lieu au statut d’association est pour l’instant réparti sur deux sites : Le CCO Jean-Pierre Lachaise, bâtiment original et le lieu d’occupation temporaire ; le CCO la Rayonne. C’est cependant en 2023 que le lieu prendra sa place définitive à l’ « Autre Soie », un projet de solidarité urbaine qui réunira différentes formes d’habitats, un tiers-lieu, un espace co-working, une salle de concert mais également un lieu de formation et d’économie sociale et solidaire.
C’est donc dans ce projet de grande envergure que j’ai fait mon entrée à une période toute particulière : la préparation de la journée d’ouverture de la saison d’été aussi appelée « Un été à la Rayonne ».
Dans le cadre d’ « Un été à la Rayonne », le site de la Rayonne héberge de nombreux événements et dispositifs, tels que des concerts, des stands, des foodtrucks et un bar. À raison de 67 dates de concert et autres événements s’étendant de mi-mai à mi-octobre, le lieu est désormais ouvert au public tous les jeudis, vendredis et samedis soirs.
Pour ce qui est de mes missions au service médiation du CCO, j’ai l’occasion d’accompagner des artistes lors d’ateliers dans les écoles de la ville de Villeurbanne, dans le cadre de l’élection de la ville au titre de capitale française de la culture. Parmi les ateliers, j’ai pu assister les artistes sur de la sculpture, de la danse, ou encore du théâtre déambulatoire.
J’ai également pu accompagner les artistes dans l’animation de leurs ateliers à destination des publics adultes accueillis au sein du CCO. Il s’agit la plupart du temps de publics empêchés ou isolés. À ces ateliers se sont ajoutés des projets « Fablab », dont les outils nous viennent d’un laboratoire dont jouit le CCO pour ses projets ainsi que des projets « microfolie ». Une microfolie est un dispositif de musée numérique mis en place par le ministère de la Culture.
Mon rôle est avant tout d’accompagner ma tutrice, chargée de médiation sur ces différents projets, mais également de participer à la vie du lieu. Cela passe par le montage et le démontage des différents événements, comme par exemple les « Mercredi de l’Autre Soie », événements donnant carte blanche aux services civiques des différents pôles (production, communication, technique). Je participe également aux concertations et à l’organisation de l’ouverture de la saison d’été où concerts et expositions des créations réalisées en atelier sont de mise. J’ai également l’occasion d’aider les différents pôles dans leurs missions : tournée de diffusion, production, participation aux journées de concertation, etc.
Mes missions sont donc diverses et chaque journée diffère. C’est d’ailleurs cette variété que j’apprécie tout particulièrement. Par ailleurs, pouvoir être force de proposition pour les différents événements et ateliers me confère certaines responsabilités, ce qui est très formateur.
Mon cadre de travail est aussi idéal avec ses 2 hectares de parc et ses nombreuses œuvres de Land art, confectionnées par les publics participant aux ateliers.
Quant à l’aspect social, je travaille au sein d’une équipe dynamique et sympathique et suis tous les jours susceptible de rencontrer de nouvelles personnes, que ce soient des artistes, des élèves, des habitant·es du quartier, des instituteur·rices, des partenaires, des mécènes, des habitant·es de centre d’hébergement d’urgence dont le CCO est voisin… Chaque rencontre est différente et d’une grande richesse. J’ai d’ailleurs l’occasion d’animer des débats au cours de séances de projection de documentaires ou à la fin de spectacles ou encore d’organiser des journées de restitution des ateliers regroupant plus de 400 élèves. Les interactions ne manquent pas !
« Un été à la Rayonne » ne fait que commencer mais j’ai déjà hâte de voir ce que nous réserve la suite des festivités. J’en profite pour rappeler que le lieu est ouvert au public tout l’été, alors n’hésitez plus !
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