Le stage de fin d’étude est un cap que tout étudiant rêve de franchir et marque ce passage du milieu universitaire au milieu professionnel. Malheureusement les circonstances sanitaires actuelles ont perturbé de nombreuses structures et, de fait, de nombreux camarades en stage. Je tiens alors à leur adresser une pensée toute particulière et leur souhaite, à tous, de vite reprendre le cours de leurs activités.
En ce qui me concerne, j’ai eu la chance de voir mon stage maintenu en télétravail au sein de la Fondation du patrimoine. Son action, reconnue d’utilité publique, est de préserver et valoriser le patrimoine local rural. La Fondation du patrimoine aide à la restauration du patrimoine régional en apportant des aides fiscales et des subventions aux propriétaires privés ainsi qu’aux collectivités et associations.
J’ai été affectée à l’antenne de Nice afin d’assister la chargée de mission des départements des Alpes-Maritimes (06) et des Alpes-de-Haute-Provence (04). Malgré le télétravail, je me suis très rapidement vu confier des tâches majoritairement administratives et de communication. Rappelons que la partie événementielle s’est vue mise en suspens en raison de la crise sanitaire.
Le master Culture et Communication (parcours MMP) nous forme, entre autres, à devenir de futurs porteurs de projet, mais il s’avère souvent difficile d’appréhender toute cette partie administrative sans une réelle approche de terrain. Ce stage me permet ainsi de voir les coulisses d’une demande de subvention, de l’organisation de la Mission Bern – plus connue sous le nom de « Loto du patrimoine » – ou d’un suivi de chantier par exemple. De plus, il s’agit de travailler en collaboration avec des bénévoles qui assurent un relais communicationnel entre la Fondation du patrimoine et le territoire local. Enfin, la Fondation du patrimoine repose sur des dons, ce qui me permet de mettre un pied dans l’univers du mécénat.
Même si, à l’heure où j’écris cet article, cela ne fait qu’un mois et demi que j’ai commencé ce stage, cette expérience, constitue une porte d’entrée sur une partie du travail et des missions relatives au patrimoine dont je n’avais pas eu d’approche concrète durant mes études. Cela me conforte donc pour la suite, notamment pour postuler un emploi similaire pour la suite ! Affaire à suivre…
Même si mon stage n’est pas encore terminé, je remercie ma tutrice ainsi que l’ensemble de l’équipe de la Fondation pour leur suivi et le temps qu’ils m’accordent (à distance bien évidemment) et de me confier progressivement des missions valorisantes pour cette expérience de stage.
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