Nom et prénom : Comby Adélaïde
Promotion : 2013-2014
Intitulé du poste actuel : Chargée de communication et des relations publiques
Structure : Furies & Le Palc
Ville : Châlons-En-Champagne
En quelques lignes, peux-tu nous résumer ton parcours ?
Mon parcours s’inscrit de A à Z dans la culture. J’ai commencé par faire des études aux Beaux-Arts de Nancy, une licence d’histoire de l’art et d’archéologie, puis j’ai intégré le Master 2 « Stratégie du développement culturel », mention Médiations de la culture et des patrimoines à Avignon. Ce master m’a permis de faire 2 stages, dont un en Master 2 au Conservatoire des créations Hermès, à Paris. À l’époque, j’écrivais un mémoire sur l’enjeu du patrimoine dans les maisons de luxe, et Hermès a été mon sujet d’étude. J’ai passé un an chez eux, en stage puis en CDD. À la suite de ça, j’ai travaillé 2 mois comme assistante de communication pour le festival de cirque et de théâtre de rue « Furies ». Puis je suis partie en Tunisie, car j’avais envie d’une expérience professionnelle à l’étranger, et je me cherchais beaucoup à l’époque. Ça a été la révélation. J’y suis restée 5 ans. D’abord comme chargée de production dans un festival de musique dans le désert, puis comme responsable d’une galerie d’art contemporain à Sidi Bou Saïd, puis comme chargée de mission Action Culturelle à l’Institut français de Tunis.
J’ai donc fait pas mal de choses différentes, j’ai rencontré beaucoup d’acteurs culturels importants, et j’ai appris énormément au contact de gens hyper ouverts à la culture occidentale. J’ai appris l’arabe tunisien et j’y ai construit un sacré bout de vie…
Au bout de 5 ans, et du haut de mes 29 ans, j’ai eu envie de rentrer en France pour retrouver mes proches et revenir un peu à la réalité (en Tunisie, j’étais payée en dinars, je n’économisais pas d’euros). J’ai travaillé avec le directeur artistique et musicien-compositeur Issam Krimi, pour qui j’ai organisé une soirée de rappeur au siège social de Deezer à Paris. Un gros événement qui, mine de rien, m’a remis les pieds dans le monde de la culture en France. À la suite de ça, je suis repartie 4 mois en Tunisie pour un job court de chargée de communication et de relation clientèle dans un hôtel de luxe à Hammamet qui appartenait à une amie.
Quel poste occupes-tu actuellement et quelles sont tes missions ? Qu’est-ce que tu apprécies faire particulièrement ?
En rentrant de nouveau en France, j’ai bouclé la boucle en intégrant l’association Furies comme chargée de communication et de relations publiques pour le festival Furies, mais aussi pour le Pôle National Cirque de la région Grand Est, qui est géré aussi par cette même association (on a la même équipe pour les deux associations). Et je m’éclate dans ce nouveau job depuis le 8 janvier ! L’association est basée à Châlons-en-Champagne, c’est moins glamour que la Tunisie ou Paris, mais j’y trouve beaucoup d’avantages, d’être en province, dans un cadre de vie plus proche de la nature, près de mes proches, où la vie est moins chère que dans des grosses métropoles.
Côté missions, je fais essentiellement de la com’. Vous devez avoir une petite idée de ce que je fais !
Quel lien avais-tu avec Muséocom ? Quelles missions / projets t’ont le plus plu ?
Je n’ai pas trop de souvenirs de Muséocom au niveau des missions, mais je me souviens que les études de cas pratiques de lieux culturels à Avignon et dans sa région étaient passionnantes et m’ont plus intéressées que les cours théoriques en amphi. Muséocom nous permettait de rencontrer des professionnels de la culture sur leur lieu de travail, je me souviens notamment avoir visité une fondation d’art africain avec toute notre classe, pas loin d’Avignon. Je crois que j’ai pris goût à l’Afrique et à ses artistes aussi grâce à cette visite.
Aurais-tu une anecdote à nous raconter sur ton année au sein de la jeune agence ? Des conseils à nous donner en tant que membres actifs ?
Une anecdote, non. Pas là, tout de suite… Si quelque chose me revient, je vous enverrai l’info ! Des conseils ? C’est d’être curieux.se, d’être toujours à fond tourné.e vers les autres, vers le monde. Être prêt.e à partir aussi, à quitter votre zone de confort, vos proches et votre maison pour vivre des expériences uniques. Et pour finir les conseils bien clichés – mais qui ont été tellement vrais pour moi jusqu’à maintenant – n’écoutez que vous lorsqu’il s’agit de prendre des décisions importantes dans votre vie. Prenez les conseils des autres, bien sûr, mais digérez bien, respirez un bon coup, et allez au bout de ce qui vous fait kiffer !
Nous remercions chaleureusement Adélaïde pour ses retours, et nous lui souhaitons le meilleur pour la suite !
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